ADAM SANDERSON
En tant que collégienne de 4e année
non-connaisseuse, j’essaie modestement d’expliquer mon ressenti par rapport au
premier film visionné pour le festival Blackmovie.
« Funeral
at Noon » est un film israélien tourné dans un petit village à la
campagne. Une jeune femme mariée garde son petit voisin. Le garçon, pour qui
leur relation n’est pas limitée à cela, ne supporte pas de la voir aux bras
d’un charmant soldat.
L’artistique
du film m’a semblé, du début à la fin, très étudiée. Les images sont vraiment
belles, d’autant par les couleurs, la lumière, que par leur composition. J’ai
particulièrement aimé les portraits des différents personnages, qui sont chacun
intéressants. La jeune femme, qui n’a pas l’air très épanouie dans la vie
qu’elle mène, montre tout de même une certaine volonté, ne se laisse pas aller.
Elle part à l’aventure, rencontre des gens. On pourrait s’attendre, en voyant
son mari, à voir une certaine violence, ce qui ne se révèle pas être le cas.
Il
est vrai que l’histoire en elle-même m’a moins marquée. J’ai interprété la mort
de l’enfant comme un hasard de la vie, malheureux, bien sûr, mais qui pourrait
arriver à n’importe qui. On voit par-là la faiblesse humaine. On voit à quel
point, sans s’en rendre compte, on peut causer des dégats, faire du mal aux
autres. Cette faiblesse se manifeste aussi chez la mère du garçon, qui ne peut
s’empêcher d’accuser cette femme d’une certaine responsablilité, sans chercher
la vérité. Je n’ai pas cherché de sens précis à cette histoire. La fin m’a
semblée interprétable de différentes manières. La jeune femme a-t-elle avoué
son adultère et part parce qu’elle est bannie ? Je n’aime pas beaucoup
cette possibilité. Est-ce plutôt, pour elle, l’occasion de recommencer une vie
nouvelle, ailleurs ? Ou va-t-elle simplement réfléchir à la situation pour
mieux revenir et aider la mère de l’enfant ? Ou alors, hypothèse plus
tragique, se sent-elle coupable d’avoir tué
cet enfant ?
Lorette Sauvet, Collège Madame de
Staël
RACHELE MAGLOIRE et CHANTAL REGNAULT
Ce
documentaire montre les conséquences d’une loi américaine adoptée en 1996
visant à réduire la criminalité.
Le
réalisateur a interviewé des victimes de cette loi. Des témoignages très prenants d’anciens
habitants des USA, « déportés » dans leur pays d’origine, dans lequel
ils n’avaient encore jamais mis les pieds. Les raisons sont très différentes :
petite bagarre dans la rue, trafiques de drogue, violence avec les enfants,…
Est-ce
vraiment une solution d’envoyer ces gens à Haïti, où ils n’ont aucune famille,
où ils vivent dans la misère et la maltraitance des habitants du pays ? Le
documentaire accuse clairement cette pratique des Etats-Unis, qui n’est, à mon
avis aussi, pas la bonne manière de réagir.
Il
est pourtant très difficile de se faire une idée précise du problème en
entendant uniquement les témoignages des déportés, qui sont forcément montrés
comme les pauvres victimes. J’aurais trouvé intéressant d’entendre le point de
vue américain sur le sujet. Je me demande aussi à quel point ces hommes
auraient eu une meilleure vie en étant resté aux USA… parce les délinquants
n’ont, à mon avis, de toute manière pas une très belle vie.
Ce
qui est sûr, c’est qu’il faut faire quelque chose contre ce grand problème de
société. La punition infligée à ces personnes est effectivement énorme comparée
à leur faute. Je pourrais reprocher à ce documentaire de ne pas proposer de
meilleure solution.
Cependant,
le but était peut-être simplement de faire connaître cette pratique au monde,
afin qu’il trouve lui-même une manière de réagir. En tout cas, le film fait
réfléchir le public, ce qui est, finalement, le plus important.
Lorette Sauvet, Collège Madame de Staël
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