vendredi 24 janvier 2014

24/01 CRITIQUES DE TAINA GRISCOM


Late at night - Voices of ordinary madness

XIAOLU GUO

Un film qui dénonce le capitalisme, évidemment ça attire, ça nous plait, ça nous montre à quel point le monde est et rend les gens fous… En plus « l’ancien temps c’était mieux ».  Le propos du film est soutenu par de grandes phrases qui se veulent éloquentes et ironiques pêchées chez Shakespeare, Marx, Kant, Joyce, Nietzsche, Blake etc… Grands penseurs d’accord, mais pour certains il me semble qu’il y a anachronisme. Les bons, intelligents, sensibles Intéressant ? Les mécontentements des hommes seraient-ils atemporels ? Peut-être, mais  la légèreté de citations prises hors-contexte rendent la piste pauvre, infondée et donc si facile à contredire. Le regard de Xiaolu Guo sur la matière qu’il a entre les mains est inconsistant. «  Maintenant ce n’est plus comme ça, les gens ne communiquent plus…ça a changé. », d’où viennent ces voix, quelles sont les spécificités du mécanisme capitaliste ? Trop d’aspects ne sont pas pris en compte et finissent par ne pas me laisser mal à l’aise, peu convaincue de la force de Late at Night.

Taïna Griscom, Collège Claparède


God Loves Uganda

ROGER ROSS WILLIAMS

Un film dont le sujet est nécessaire c’est-à-dire le phénomène religieux qui connait la plus forte croissance au niveau mondial : l’évangélisme. Ce mouvement qui s’oppose à une lecture rationaliste de la bible, prêche le salut des pêcheurs, la conversion individuelle et un fort activisme.  Roger Ross Williams nous documente iconographiquement parlant  sur l’ampleur du phénomène en Ouganda et des différentes techniques de pression et de propagande pour convertir la population (ahurissantes). Le choix de prendre la voix d’un pasteur et non d’un athée pour proposer une critique est judicieux, ses propos convaincants. J’ai un petit point noir (tout petit) à placer, il me semble que les personnages tels que Lu Engle, David Bahati ou David Kato apparaissent un peu trop sommairement pour les spectateurs qui ne connaissent pas le contexte et leur rôle dans ce dernier. J’ai eu l’opportunité d’assister à la conférence de Philipe Gonzalez, proposée par le festival pour accompagner God Loves Uganda. Si vous voulez approfondir le sujet je vous conseille donc son livre  Que ton règne vienne

Taïna Griscom, Collège Claparède

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